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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 23:00
Vous avez tous vu au cours de vos emplettes dans les grands magasins, des écharpes ou des pulls en laine marqués pashmina; les vrais sont très très chers, et voici pourquoi;
 
 
 
 
 
je vous présente donc ce matin quelques spécimen d'une variété de chèvres que l'on trouve principalement dans au Tibet et au Népal.
Ces chèvres pashminas vivent à l'état semi sauvage à 4 000 m d'altitude.
Les montagnards recueillent les poils perdus au cours de la mue en été.
Ce sont les poils du cou et du torse qui donnent la meilleure qualité de laine;
celle-ci est tissée sur des métiers ancestraux; de l'or en fibre dit-on parfois.
Les articles sont de bien meilleure qualité que le cachemire, d'où un prix  très élevé, même sur place pour les étoles, écharpes, châles et autres pulls.
La laine pashmina représente à peine 0,5 % de la production mondiale de laine et les chinois se sont lancés dans l'élevage des chèvres pashminas mais la qualité du poil est moins bonne.
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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 23:00
Dans ce village de Chilling, spécialisé dans la fabrication d'articles en cuivre, il n'y a en réalité que 5 familles qui ne peuvent plus vivre uniquement de leur art; elles cultivent aussi des terres, blé principalement et élèvent des bêtes, vaches, moutons ou chèvres pour s'en tirer.
Mais toute concurrence entre les artisans est bannie, les prix sont harmonisés au grand dam des touristes habitués à marchander tous leurs achats en Inde.
 
 
L'un des villageois nous a convié à venir boire un thé au beurre et  surtout gouter le tchang, la bière tibétaine, un liquide fermenté ressemblant à du jus de raisin au début de sa fermentation, idéal pour attrapper la tourista et que les ladakhis boivent  en quantité à la fin de la moisson et jusqu'au début de l'hiver, en compagnie des voisins qui viennent les aider aux travaux agricoles.
 
 
Nous visitons la maison, une pièce unique, grande, qui sert à tout, vivre, manger ou dormir.
Beaucoup d'ustensiles en cuivre bien sur, des grandes thermos pour conserver le thé au chaud toute la journée, une superbe cuisinière et un petit transistor.
 
 
et voici la maitresse de maison qui nous a si bien reçu, à droite un buffet bien rangé mais peu de vaisselle.
Lors des dernières inondations de septembre 2010 qui ont ravagé le Ladakh, je crains fort que ce petit village aux pieds de la montagne ait été détruit comme tant d'autres;
que sont devenus ces pauvres gens qui ont tout perdu dans l'indifférence générale, j'espère y retourner en 2012 pour m'en rendre compte.
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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 23:00
 
 
 
l'école tibétaine de Sumdho, construite pour éduquer les enfants des réfugiers tibétains et leur permettre de s'insérer dans la vie mais sans les couper de leurs liens familiaux; en effet , ces enfants regagnent leur famille aux vacances scolaires pour mettre en pratique ce qu'ils apprennent ( lire, compter) et ne pas perdre les fondements de leurs racines.
 
Ce sont les aides internationales, des ONG et les touristes de passage par leurs dons, qui permettent à ces enfants d'espérer une vie meilleure que leurs parents qui se sont enfuis du Tibet lors de l'invasion de cette région par les troupes chinoises.

 
le dortoir, simple mais très propre et à droite un enfant, dispensé d'école pour cause de refroidissement.


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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 23:00
 
Ce que j'apprécie par dessus tout dans mes voyages, ce sont les rencontres avec des gens si différents de nous, qui mènent une vie dure dans un pays ingrat et qui, pourtant, nous accueillent toujours avec un grand sourire;
bien sur, nous sommes parfois des extra terrestres pour eux qui rencontrent quasiment jamais d'occidentaux; ils n'ont pas la télé, vivent avec le soleil et dans le froid, le vent et la neige huit mois par an, sans médecin, sans magasins, bref sans ce confort élémentaire dont nous ne pouvons plus nous passer; 
 
 
 
 
Dans la vallée de l'Indus, au cours de notre périple, nous croisons parfois des nomades qui font une pause de quelques semaines lorqu'ils trouvent des pâturages pour leurs bêtes.
C'est devant une tasse de thé au beurre qu'ils nous parlent de leur vie misérable car sans beaucoup de moyens, quelques chèvres pashminas, un ou deux yaks, des ânes.
Ce monsieur a profité de notre passage pour regarnir sa pharmacie, principalement du colyre pour les yeux, le soleil à cette altitude faisant des ravages et des cahcets pour la toux ou le rhume.
Leur donner des antibiotiques ou de l'aspirine serait trop dangereux car ces gens ne sont pas habitués à nos médicaments trop puissants.
Comme d'habitude, l'accueil est trés chaleureux et le thé, excellent.
 561R intérieur de la tente des nomades
562 préparation du thé par la dame
la préparation du thé, une véritable cérémonie dans la tente enfumée mais un moment d'échange très fort.
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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 23:00
 
Au cours de notre périple, nous avons fait halte pour unr nuit dans un tout petit village situé dans une vallée aux pieds du Zanskar, Chilling;
les habitants de ce village sont les seuls à travailler les métaux tels cuivre, étain, argent, utilisé à la fabrication de louches, petites cuillers, pots à tchang (la bière tibétaine), théières, etc.... 
Nous retrouvons ces ustensiles ménagers partout, chez les particuliers mais aussi dans les monastères ou en vente à Leh.
 
 
cette vieille dame, très commerçante, a quitté son champs pour venir nous monter les articles de sa fabrication et tenter de nous en vendre; je lui ai accheté une petite cuiller en cuivre pour la modeste somme de 100 roupies soit 1euro 30, et pas question de marchander, ferme sur les prix, la mamie.
 
 
ce papy de 70 ans travaille encore et nous fait une petite démonstration en présence de son fils, un petit fourneau alimenté aux copeaux de bois pour faire fondre les petits lingots avant de coulet le métal dans un moule, très artisanal et traditionnel.
 
 
papy ne voit plus bien clair mais il ne laisse à personne le soin de compter les billets.
voici la petite cuiller que j'ai ramené de ce village 
Cette région du Ladakh a été frappée par les terribles intempéries d'août -septembre 2010 (pluies diluviennes, innondations et glissements de terrain) et je me demande si ce si sympatique villa ge existe toujours.
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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 00:02
 
Sur les hauts plateaux ladakhis, la culture des céréales revêt une grande importance pour assurer la nourriture de la population; blé et maïs poussent sans problème à cette altitude (3 500-4 000 m).
 
Début septembre , dans tous les villages que nous traversons, c'est la moisson; les propriétés sont petites et très morcelées mais l'entr'aide fonctionne à merveille, des coopératives mettant parfoisà la dispositions de certains cultivateurs tracteurs et moissonneuses batteuses relativement modernes.
 
 
 
les hommes apportent les gerbes de blé fraichement coupé que les yaks piétinent inlassablement
 
 
parfois, le battage se fait encore avec les yaks ou les boeufs
 
 
il faut ensuite séparer paille et brindilles, la paille servira à nourrir les bêtes en hiver et les brindilles entreront dans la composition des briques en terre
 
 
la paille est ensuite entreposée sur le toit des maison
 
 
un peu de repos avant de reprendre le travail difficile à cette altitude et en plein soleil.
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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 00:00
 
 
 
 
le spectacle des danses de Leh vient de se terminer, les villageoises rentrent chez elles; chacune porte un costume différent, celui de son village, et surtout des chapeaux magnifiques;
105_danse_des_chapeaux.jpg
117_portrait.jpg

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 00:19
 
 
vue générale de la salle de classe, une douzaine d'enfants
 
 
quelques images de la classe maternelle de cette école pour enfants de réfugiers tibétains,
les cours sont dispensés essentiellement en tibétains pour permettre à ces petits de ne pas perdre leur culture.
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 00:00
 
Fin août des pluies diluviennes dûes en partie à une mousson tardive, ont détruit une grande partie du réseau routier ladakhi et notamment la route Srinagar-Leh qui relie directement le Cashmir au Ladakh.
 
A présent, il faut réparer les dégats, les routes ont été dégagées par les bulldozers et des milliers d'ouvriers venus de l'Etat du Kerala travaillent 15 h par jour 6 j par semaine pour assurer la réfection  du revêtement routier.
La méthode est souvent très archaique, une couche de gravier recouvert de goudron liquide;
le goudron est livré solide en futs et ceux-ci, comme on peut le voir sur les photos, sont réchauffés à l'aide de vieux pneus ou de bois; les ouvriers travaillent dans une fumée noire très polluante; ils se protègent à l'aide de foulards ou de masques rudimentaires mais ces esclaves des temps modernes, à l'image des enfants birmans soumis au même régime n'ont pas le choix.
Les salaires 3 000 roupies par mois) sont de 50% inférieurs au salaire moyen indien qui se monte à 6 000 roupies soit 100 euros .
 
 
 
 
 
 
 
En Inde comme dans toute l'Asie, le a legislation sur le travail a encore beaucoup de progrès à faire.
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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 00:00
 
 
le marché du soir dans la rue principale de  Leh
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